Le Chemsex : quand le plaisir devient prison 

Il arrive parfois que la sexualité se vit sous l’influence de substances, elles peuvent nous apporter un sentiment de liberté qui désinhibe que ce soit pour décupler le plaisir, oser aller plus loin, se sentir plus à l’aise avec soi ou avec les autres… le chemsex – contraction de chemical sex – désigne l’usage de produits psychoactifs dans un contexte sexuel, souvent sur plusieurs heures, voire plusieurs jours avec un ou plusieurs partenaires. 

Cette pratique concerne particulièrement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, mais elle peut toucher des personnes de tous horizons. Le chemsex peut être ponctuel, exploratoire, festif… ou devenir plus présent, parfois jusqu’à prendre beaucoup de place. 

Entre plaisir et mise en danger, entre satisfaction et dépendance, il est essentiel de cultiver une conscience claire de sa consommation, afin que le plaisir reste une source d’épanouissement et ne se transforme pas en souffrance. 

Des effets recherchés… et parfois des conséquences invisibles. 

Les produits les plus souvent associés au chemsex sont le GHB/GBL, la méthamphétamine (crystal meth), les cathinones de synthèses. Ils peuvent favoriser l’excitation, la désinhibition, une sensation d’euphorie ou de fusion. Certains en parlent comme d’un « lâcher-prise total », d’une « expérience hors du temps ». 

Mais il arrive aussi que, peu à peu, les effets positifs soient moins intenses alors on augmente les doses et on augmente le risque d’overdose… l’envie se transforme en besoin…une perte de contrôle dans la gestion des produits s’installe, le retour à la réalité peut devenir de plus en plus difficile lors de la redescente. Certains évoquent un sentiment de vide, d’isolement, une sexualité qu’ils n’arrivent plus à vivre sans produits, ou une fatigue émotionnelle. 

Il ne s’agit pas de juger cette pratique ou de l’abolir, mais simplement d’ouvrir un espace pour pouvoir en parler, sans honte ni peur d’être mal compris. Aider et accompagner en réduisant les risques. 

Quand le chemsex devient une souffrance, il existe des ressources.

Peut-être avez-vous la sensation que quelque chose vous échappe, que votre sexualité ne vous appartient plus tout à fait. Peut-être ressentez-vous le besoin de comprendre, de poser des mots, ou simplement d’être écouté. 

Mon rôle, en tant que sexologue, est de vous accompagner avec bienveillance : 

– Pour comprendre ce que cette pratique vient chercher ou apaiser en vous. – Apprendre à gérer sa consommation et réduire les risques. 

– Pour retrouver une sexualité choisie, qui vous ressemble . 

– Pour avancer à votre rythme, en respectant vos besoins, vos limites et votre histoire. – Vous permettre de trouver votre chemin d’excitation vers le plaisir, en pleine conscience. – Apprendre à créer des connexions autrement que par le chemsex. 

– Se connecter à son corps, à ses sensations. 

Si le chemsex est une réalité dans votre vie et qu’il suscite des questions ou un mal-être, je suis là pour vous accompagner. Ici, aucun jugement. Juste un espace où votre parole a toute sa place, et où l’on peut, ensemble, envisager un mieux-être. 

Mon accompagnement allie la sexothérapie et le travail corporel à travers le massage. Le massage permet une reconnexion en prenant conscience de ses sensations corporelles, des sensations parfois perdues et oubliées. 

Mon toucher enveloppant et rassurant apporte douceur et sérénité, en activant le système parasympathique le massage permet de réduire le stress et l’anxiété, souvent liés à des troubles sexuels ou conséquences des produits psychoactifs. 

Il permet de se concentrer sur l’instant présent ou il devient possible d’identifier ses émotions et ses besoins. 

L’objectif de ma thérapie est de vous accompagner vers un épanouissement global, en rétablissant l’harmonie entre corps et esprit, afin que vous puissiez vivre vos désirs en conscience et retrouver le plein accès à vos sensations et à vos plaisirs. 

Prenez contact si vous ressentez le besoin d’en parler.